jeudi 7 mai 2015

Avenger, l'ère d'Ultron : bref un block buster


Pendant les vacances, une forme de tradition informelle fait que les padawans aillent au cinéma voir un film (en même temps, que voulez-vous qu’ils y fassent). Cette fois ci, les padawns n’avaient pas envie de voir le même film. PadaOne Fast & Furious 7 (si si, on en est à la 7ème version) et PadaTwo, Advenger, l’ère de Ultron. Après de nombreux montages organisationnels parfois compliqués, Han a tranché et s’est dévoué pour aller les conduire. C’est aux séances du soir que les trois compères ont assistées. Han s’est décidé pour Avengers, l’ère d’Ultron.

Mon avis
D’accord avec Avengers, on ne s’attend pas à un scénario particulièrement bien ficelé et haletant. Ça tombe bien, Han n’est pas non plus un amateur avisé des films d’art et d’essai moldave sous-titrés en malgache ancien…mais là, on a beau chercher, de scénario…Han cherche encore un fil directeur mais c’est un block buster, le scénario n’est pas le principal. Admettons les deux "ex machina" accadabrantesques qui font passer les personnages d’un côté ou de l’autre, les simili-brouilles à peine abordées entre les costauds décérébrés et les intelligents soupçonnés de jouer leur propre partition qui s'arrêtent très vite parce que "on ne peut gagner qu'ensemble".

Les acteurs…Passons sur un Robert Downey Jr risible qui ferait mieux d’arrêter le botox et la chirurgie esthétique. Il a un visage aussi expressif qu’un kilo de gras double cellophané. Passons sur Mark Ruffalo, Chris Hemsworth et Jeremy Renner dont les performances d’acteurs consistent à gonfler les biceps et à balancer des grands coups de points, flèches ou marteau un peu l’aveuglette et qui n'ont pas l'air de s'amuser non plus. Et une petite déception pour Scarlett Johansson qui a l’air de se demander ou est la porte du studio tout au long du film. Seule Cobie Smulders semble convaincue par son rôle et est d’ailleurs fort jolie en tailleur.
Comme souvent dans ce genre de production, les méchants sont plus attachants que les gentils. On se laisse même à espérer que les héros au look premier de la classe prennent une branlée à la fin. Ultron n’est pas granguignolesque même si ce n’est pas un Ultron cérébral, les deux « modifiés » (Sorcière rouge et vif argent) sont plutôt bien décrits et apportent une touche de fragilité qui tranche quand même beaucoup avec le côté propre sur eux des gentils. Thomas Kretschmann (le baron Baron Strucker) est un méchant comme on les aime. A noter qu’Ultron est doublé en VO par James Spader, même si Ultron est un alter égo de MegaTron. Quand on connait les performances de cet acteur, ça doit être sympa comme tout de l'écouter en anglais.
Reste l’aspect visuel et là, pas de déception du tout. Plein les yeux, les oreilles. Oreilles qui bourdonnent encore ce matin. Visuellement ca pête. Les combats sont plutôt agréables à suivre même si on peut critiquer les échanges de coups qui ne permettent pas de deviner le vainqueur mais qui finissent néanmoins sur un coup qui parait très anodin. Une bande son qui déchire et un rythme effréné.

Bref, c’est un block buster sans prétention si ce n’est d’atteindre le top 3 des films les plus « bankable », un film qui appelle une suite et un cross over dans tous les sens au sens de la franchise Marvel. Un peu long quand même (2 heures 20) mais un film pour adolescents ou adulescents (ce que Han est de toute façon) qui se laisse regarder. Ca a fait plaisir à PadaTwo (il a trouvé ça génial) et c’est quand même l’essentiel.

Quant à PadaOne, même avis. Fast & Furious 7 l’a ravi, ca tire de partout, les voitures sont exceptionnelles et demoiselles très ravissantes d’après ce que j’ai compris.

dimanche 19 avril 2015

Les travaux ont commencé dans la ferme aux enfants


Les travaux ont commencé dans la ferme depuis le lundi de la semaine dernière. Il était temps que ça démarre. Ca fait plaisir. Pour le moment, ce ne sont que des travaux de gros œuvres. Ca casse, ça démonte, ça démolie, ça étaie, ça maçonne et ça découpe.

Deux entreprises ont ouvert le bal

L’une s’occupe du mur fissuré dans la partie la plus ancienne. Le bâtiment en question doit être des années de la fin du XIXème siècle, je crois avoir entendu l’ancien propriétaire parler de 1880… Les maçons ont posé leurs échafaudages et installés des étaies pour soutenir les poutres. Le mur est déjà remonté. L’architecte avait prévu deux semaines de travaux, il semble que le délai sera plus que respecté…Pourvu que ça dure.

L’autre entreprise a commencé à casser les murs intérieurs pour agrandir ce qui sera, à terme, la pièce de vie/cuisine et l’autre pièce de vie (salon, télé). Là, par contre, de mauvaises surprises. Dans la pièce de vie, il ne sera pas possible de gagner les quelques 60 centimètres de chaque côté de la pièce. Pour ouvrir comme prévu, il s’avère qu’il faudrait déposer le plafond pour l’étayer afin de poser le fer I. Le devis supplémentaire ne rentrant malheureusement pas dans le budget travaux. On laissera comme ça. Autre mauvaise surprise, en ouvrant les murs, il s’avère que la cheminée que nous avions prévu de supprimer ne comporte pas de chevêtre. Une des solutions serait de descendre toute la cheminée, y compris la partie extérieure sur le toit. Malheureusement, la ferme se trouve à proximité du moulin du Nordmeulen et nous n’avons le droit de modifier l’aspect extérieur…Donc impossible. Ce sera donc un nouveau poste de dépense puisque nous n’aurons pas d’autre choix que de faire poser un chevêtre pour permettre l’ouverture de la pièce.

Voici quelques photos avant/après. Les prochains travaux seront effectués par l’entreprise en charge de l’assainissement.














mardi 31 mars 2015

Une spirale aux herbes aromatiques


Ca faisait longtemps que je n’avais pas posté de nouvelles de la grande tribu. La faute à un planning professionnel assez chargé et quelques menues choses à régler… et les week-ends sont assez chargés. Entre les plateaux football pour Padafour le samedi matin, les matchs du samedi après-midi pour Padaone et Padatwo, le karaté de padatwo le samedi en fin d’après-midi sans compter les matchs du dimanche matin de Han…il ne reste pas trop de temps.

La tribu des Padawans va bien. La date de débuts des travaux approche et il est temps. On passe souvent à la ferme pour nourrir les chats et s’assurer que rien d’inattendu ne se soit produit. Nous n’avons pas encore fait grand-chose dans les extérieurs et les intérieurs. Nous avons cependant profité d’un samedi pas trop pluvieux pour « jardiner » un peu.

Nous avons paillé et préparé un petit bout de jardin pour pouvoir y mettre quelques légumes. Histoire de dire qu’on a fait des légumes, pas question de chercher (pour le moment) l’autosuffisance alimentaire. Tant qu’on y était, nous avons profité des nombreuse briques et pierres abandonnées à leur triste sort dans les dépendances pour construire notre spirale à herbes aromatiques.

Kézako ? Rien d’exceptionnel en fait. En parcourant le net, Han est tombé sur un article qui parlait de cette structure. Il s’agit de construire une spirale avec des pierres et briques de récupérations. Remplie de terre de haut en bas, elle permet de planter des herbes aromatiques (ou autre chose, selon votre envie) selon leur besoin en eau principalement et en nutriment. L’eau étant attirée vers le bas, la terre en haut de la spirale est donc moins humide et celle du bas plus humide. Certains vont même jusqu’à prévoir des espaces aqueux à la base.

Padatrhree, Padafour et Padafive ont aidé Han solo à charrier les pierres, ramasser la paille dans le berck et pelleter la terre. En moins de deux heures, la structure était montée, paillée et prête à accueillir ses hôtes. Et nous avons pris le soin de positionner quelques tuyaux, quelques tuiles superposés et autres interstices pour offrir un abri aux auxiliaires (Perce-oreilles, Coccinelles, abeilles, etc…). La spirale étant installée près d’arbres têtard, nous espérons pouvoir faciliter une petite biodiversité.

L’objectif est de pouvoir effectuer les plantations aux environs du 8 mai. Pourquoi le 8 mai ? Simplement parce que sur la place du village, chaque 8 mai, il y a un marché aux fleurs et aux plantes à des prix défiants toutes concurrence. On y achètera moins de fleurs cette année mais à nous les plants de courgettes, de potirons…Pour le persil, la menthe, le thym…on a tout ce qu’il faut.

Quelques images de la spirale en construction et terminée. Je posterai les photos de la spirale lorsqu’elle sera productive. Et bien entendu, le moment escalade de Padafive, sinon c'est pas drôle
Etape 1
 
presque finie
 
Padafive en avant pour l'escalade

lundi 5 janvier 2015

Il reste des habitants dans la ferme

Quand Han et Leila ont acheté la ferme, c'était pour y accueillir la tribu. La tribu comportant 8 membres bipèdes (bon, Padasix c'est pas encore ça) et Carbone, le chat de la famille. Une gentille chatte cendrée qui a déménagé un nombre de fois incalculable avec un flegme tout félin.



Mais il y a des habitants qu'on ne pensait pas récupérer dans la transaction

Lorsque nous avions visité la ferme aux enfants, nous avions aperçu un chat qui déambulait entre la cour et les étables. Un chat dit de ferme, farouche, visiblement indépendant qui ne semblait pas spécialement intéressé par les visiteurs. Les propriétaires d'alors nous ont expliqué que c'était un chat de ferme. Ce qui s'entend parfaitement en pleine campagne pour éloigner et très souvent chasser les bestioles en tout genre qui peuplent ce type de propriétés.

Il y avait même sur une porte d'étable un grillage posé pour éviter que le matou n'aille faire son repas des oisillons d'hirondelles. A la campagne, les hirondelles portent bonheur, on les protèges des prédateurs.

Compromis signé, acté de vente préparé, nous nous rendons à la ferme aux enfants avant de passer chez le notaire afin de procéder au traditionnel relevé de compteur et dernier tour du bien. En passant prés d'une réserve, le cédant nous explique qu'il nous laisse le paquet de croquette pour les DEUX chats!


Leila s'étonne qu'il y en ait deux (nous n'en avions vu qu'un) et la cédante de nous expliquer que c'est une femelle non stérilisée...qui vient d'avoir une portée. Et que comme ce sont des chats de ferme et qu'ils n'ont connu que la ferme, il valait mieux qu'ils restent là...





Bref, deux occupants imprévus qu'il faut nourrir régulièrement (on ne va pas les laisser mourir de faim quand même) donc voilà Han solo qui passe le matin en allant déposer Padaone et padatxo au collège et Leila entre temps ou le week end. Ces deux félins dorment dans le grenier à foin et sont nourris dans une pièce accessible de l'extérieur, ils sont donc protégés des rigueurs de l'hiver.

Seule Padathree semble être en mesure de les approcher (elle a un don avec les animaux), elle les a déjà caressées en leur donnant à manger.

En espérant qu'elles ne soient pas trop productives en chatons...sinon le cout de la stérilisation n'avait pas été intégré. Et des surprises, je pense qu'il y en aura d'autres. Mais après tout, des chats dans une ferme...c'est normal

samedi 3 janvier 2015

Les voyages forment la jeunesse...parait-il

Un petit tour en dehors de la vie de famille. Han Solo est parfois amené à voyager pour son entreprise. Une petite virée à l’étranger et quelques impressions…

Réunion professionnelle en Allemagne. Réunion qui permet juste de vérifier que les étrangers sont...étranges. Mais en plus, cette conférence était organisée par des allemands. Et qui dit, organisation allemande, dit…précision allemande : très dur à suivre pour un frenchie. Calibré, timé, précis, ordonné, pas de dérogation possible ! achtung, rester groupir ! 3 jours de rang. Rigueur germanique

Forcément, il fallait que les petits français se fassent remarquer. Prendre l’avion à Roissy, c’est déjà une odyssée en soi. J’ai rarement vu un aéroport aussi mal organisé et du personnel aussi peu agréable. Mais un jour de grève, ça devient hallucinant. Je vous passe la porte d’embarquement avec 3 vols sur le même guichet (Hambourg, Venise et Barcelone). Un bordel sans nom. Mais nous parvenons donc à Hambourg avec 3 heures de retard. French rules.

Bon Hambourg, c’est teuton. Propre, ordonné, limite froid. Donc à peine débarqués, nos bagages sont là sur le tourniquet. Premier constat, le short se porte court cette année à Hambourg et les t-shirts échancrés (euphémisme inside). Direction le taxi, le chauffeur ne comprend pas un mot d’anglais, acht problème. Ben on baragouine en teuton, il ne comprend pas. On finit par se parler en français et voilà que notre chauffeur, camerounais de son état nous répond dans un français parfait. Ça aide. Et Zaz à la radio ! Ça continue dans l’horreur, l’égérie bobo parisienne à l’état brut. Ça ne me calme pas. Hambourg, c’est allemand. Les voitures roulent en bon ordre, les vélos respectent les lignes cyclables et ne squattent pas les trottoirs ni ne passent sur les passages pour piétons et les piétons attendent que le bonhomme passe au vert. On respecte les règles. German style.

Par contre, à Hambourg, peu de fastfood à la mode américaine. Mais des Kebab partout. Tout fout le camp.

Donc arrive à l’hôtel et …personne. Ben oui, l’heure c’est l’heure. Ils sont tous déjà partis. On nous indique l’adresse du théâtre. On y parvient et on tente l’entrée discrète pour ne pas déranger les 25 autres membres de la world company déjà occupés à échanger sur le business. Précision allemande.

Mais c’était sans compter sur l’animateur qui nous salue en nous demandant, puisque nous sommes français, si notre retard est dû à une quelconque grève en France. Stéréotype quand tu nous tiens…bref, je commence déjà à avoir encore moins envie d’être là qu’au départ ! Je lui réponds que oui et que nous avons dû laisser à la douane nos bérets, nos baguettes de pain et nos litrons de vins mais que pour les femmes on trouvera bien sur place. Ça détend l’atmosphère, provoque l’hilarité des non germaniques et rien chez les germaniques. Leibnitz avait raison.

Bref, ça se passe, on échange de nos situations business, on présente nos problématiques actuelles et on promet de trouver ensemble des solutions. C’est beau hein ! trainning pitch.

Pause du soir, entre 18 heures 50 et 19 heures pétantes (on est en Allemagne, faut être précis), on retrouve les collègues avec qui on a déjà partagé plusieurs réunions de ce type (Vérone, Berlin ou Düsseldorf) et on reprend ensuite le cursus prévu par une pièce de théâtre censée nous aider à mieux communiquer. Mais O stupeur, c’est en Allemand intégral. Ah ben de suite, la moitié de la salle comprend que ça va être long mais long…alors que les germaniques opinent du chef et sourient à ce qui doit être des bons mots. Moi pas. Mime Marceau like.

Applaudissements de rigueur. Stop, à table. Les français s’éparpillent, les chinois sortent leurs BlackBerry, les anglais et les autres nationalités nous rejoignent, les allemands restent entre eux. Classique. Je retrouve mon ami chinois, toujours incapable de prononcer mon prénom (normal, il y a un R bien roulant difficilement prononçable pour lui), un autre ami anglais qui parle comme une mitraillette et une amie grecque, née à Seattle, qui fait le même métier que moi. Et on passe la soirée à échanger sur les péripéties boulot des 4 derniers mois. German meals, soap starter.

Bonne soirée, jusqu’à ce que l’animateur se joigne à nous pour faire connaissance. Il adore les stéréotypes, quand il apprend que j’ai six enfants, forcément il me demande si je suis catholique. Mais je t’emmerde, je ne suis pas plus catholique pas plus que je ne suis croyant. D’abord. Puis je prends un malin plaisir, en constatant qu’il est végétarien, de lui préciser que mon père était boucher et que j’adore la viande. Comme ça, on est à l’aise non ? Et lui, de renchérir sur l’avis que j’ai sur les raisons de la mauvaise réputation des français dans le monde. Bref, réponse facile, les anglais sont jaloux. Top comme début :) Ennemi héréditaire.

Dans leur coin, les chinois continuent à travailler compulsivement. Le même chinois notamment, qui encordé à moi sur une via ferrata en septembre, n’avait pas pu s’empêcher de sortir son blackBerry à 25 mètres du sol sous prétexte que devant ça n’avançait pas…alors que moi, je serais les fesses, la pointe des pieds plantées sur les 10 centimètres de corniches. Ils sont effarants. Je ne le sais pas encore mais ils ont vivre l’expérience la plus difficile de leur vie le lendemain. Chineese nightmare.

Stupeur, l’acteur germanique qui œuvrait sur scène nous sert les plats. Ça doit être ça le nouveau modèle social à l’allemande. Etonnant. Après on comprend mieux qu’ils ont pas envie de filer du pognon à ceux qui n’ont pas fait les mêmes efforts. Angéla’s Thoughts.

La soirée continue, les allemands se défont de leur rigueur germanique à mesure que les niveaux des bouteilles de vins descendent et ça finit en joyeuse bande au bar à échanger de tout, sauf de business. On se couche vers 1 heure du mat bien fatigué. Ça doit être ça le networking

Rendez-vous le lendemain matin dans le hall de l’hôtel pour 7 heures 55. Vous remarquerez que c’est 55 et pas 50 pas plus de 8 heures tout rond ! Nous sommes tous là, frais et dispo, armés de notre motivation sans faille et les chinois de leur Blackberry, il est 15 heures à Bejin. Tout est en ordre. Mouvement tournant non pas vers Sedan mais vers le théâtre.

8 heures 10, nous sommes dans la salle de séminaire. 8 heures 15, on démarre. Petit réveil corporel, nous voilà en cercle à vocaliser, à bouger, à travailler notre posture à grand coup de petite scène du genre « je mets un citron dans mon cul, je sers les fesses et je pousse un cri », « je respire, je fais plein de cri bizarre avec la bouche », etc… ce qui est marrant, c’est que ça détend et que ça désinhibe un max.  Apparemment, c’est filmé, j’attends avec impatience le replay. Et nous de continuer à nous produire dans des situations les plus incongrues. La meilleure étant de se promener sur la piste, en marchant comme un gorille en chantant, pour les hommes, « look at my big testicules » et pour les femmes « look at my big melons ». Impayable. Evidemment, français, je ne peux m’empêcher de rajouter en croisant Sylvia, la grecque, « i got 6, if you want one, be free ». Elle a mis 10 bonnes minutes à retrouver un minimum de lucidité. Sous le regard courroucé de notre chaperon qui voit son planning mis en cause. Avec notre chaperon à Waterloo, Grouchy serait arrivé à l’heure et pas Blutcher. Tant pis. monty python flying circus is back.

Bref, timing respecté, jeux de rôle, mises en situation toute la journée et effectivement, Ô stupeur, on trouve des solutions plausibles à nos problèmes de management des clients, de management de nos équipes, de gestion de nos « work-life balance ». Là, ça m’épate. Et ça continue jusqu’au soir dans une bonne ambiance, les petits exercices ont fait tomber les dernières barrières culturelles et tout le monde se côtoie. Football, cinéma, boulot, famille, loisirs, tout y passe. Good time.

Et là, se situe le drame pour nos amis asiatiques. Nous nous rendons à notre lieu de repas du soir, surprise pour tout le monde. On va manger dans le noir ! Ouch, jamais fait ça moi. Première étape, rendez-vous au vestiaire et nous devons nous défaire de nos téléphones, de nos montres, de tout ce qui peut faire de la lumière. Stupeur chez nos amis asiatiques. J’ai même senti un moment de peur intense, limite animale chez Lee. Nous voilà, plongés dans un noir absolu, armés de notre stick d’aveugle à suivre la voix de notre guide à travers un espace jonché d’obstacles comme des arbres, des ponts, des rampes, un pont de chaine. Ça dure 10 bonnes minutes et je perds tous, mais alors, tous mes repères ! J’aurai très bien pu tourner en rond dans 12 mètres carré que ça serait pareil. On nous installe à notre table et nous commençons le repas. J’avoue, j’ai fini avec les doigts. On tente de découvrir ce qu’il y a dans le potage, ce qu’on a dans l’entrée, le plat de résistance, le dessert. On s’exerce au remplissage de verre avec un index comme niveau de mesure. Combien de temps cela a duré ? 2 heures en fait, qui auraient pu être 30 minutes comme 7 heures. Au fait, j’ai mangé quoi ? Pas grave, le guide nous indique que nous recevrons à la fin du repas le menu. Super, c’est en braille et en allemand. Bref, je ne sais toujours pas.  A peine sorti, je suis bousculé par nos amis chinois qui prennent d’assaut le vestiaire pour récupérer leur précieux smart phone. Back to the rules.

Retour hôtel, un dernier verre, dodo. Rendez-vous le lendemain à 7 heures 40 (pas 45, non 40). Rebelote, réanimation, tout le monde est open, jeu de mise en situation sous forme de photo avant après. Improvisation costumée, le tout réglé par notre animateur qui est, il faut bien l’avouer, exceptionnel...mais anglais quand même. Brainstorming, nous mettons sous enveloppe ce que nous allons cesser de faire, ce que nous allons commencer à faire, et ce que nous allons continuer à faire. Le courrier nous sera envoyé dans un mois comme reminder. Etonnamment, les chinois ont oublié qu’ils avaient un BlackBerry. Twilight zone.

Dernier moment ensemble, le balai des taxis emmenant les uns vers l’hôtel, les autres vers la gare, les autres vers l’aéroport. Je rejoins l’aéroport d’Hambourg. Aéroport d’Hambourg, chek-in rapide, boarding à l’allemande (c’est-à-dire, 5 rangées par 5 rangées histoire que ce ne soit pas le bordel dans la carlingue), décollage de l’avion à l’heure, arrivée Paris à l’heure. De retour sur le sol français, terminal 2D, plus d’une heure avant le TGV tout va bien. Home sweet home.

Willkommen en France ! Bloqués en bout de piste, le pilote prend un malin plaisir à nous expliquer qu’on attend le bon vouloir du personnel au sol. Débarquement à la française, 35 minutes pour recevoir nos bagages, 10 minutes pour courir vers la gare TGV. Roissy quoi. France éternelle éclairant le monde.


De retour à la maison pour 23 heures, les enfants sont couchés. Je regarde mon BlackBerry, Lee vient de l’envoyer un mail pour me dire le plaisir qu’il avait eu plaisir à me revoir. Classique. Fin de la parenthèse.

lundi 29 décembre 2014

Nouvelle planète pour la famille

Maison, sucrée maison. 
La maison occupée actuellement par les membres de notre famille commençait à être un peu petite. Il y a bien 4 chambres dont une grande mais c’est qu’à 8…c’est pas assez. 
Aujourd’hui PadaOne dort avec PadaTwo et ces derniers commencent à avoir des envies de tranquillité bien compréhensibles. La deuxième est occupée par PadaThree et PadaFour. PadaThree devient une jeune fille et a, elle aussi, des envies de zone bien à elle et rien qu’à elle. Padafour, lui, est plutôt un adepte de la vie en collectivité. PadaFive dort dans sa chambre bien à elle mais ne refuse pas un squatte en bon et due forme chez ses frères et sœurs. Quant à PadaSix, il dort encore avec Han et Leila mais devra bien un jour avoir sa chambre aussi…mais surtout libérer la chambre de ses parents.
Bref, 6 enfants et envie d’espace. Après des recherches infructueuses, mises de côté pendant les grossesses de PadaFive et PadaSix, il était temps de se remettre en quête d’un endroit où poser nos valises. Mais surtout un endroit à nous et pas une location.
Fiat Lux. Nous avons trouvé. Et pas si loin que ça. A quelques kilomètres de notre planète actuelle. Un corps de ferme avec un peu de terrain (1hectare presque 500 ares), quelques étables, un fumier…un beau terrain de jeu pour qui sait imaginer. Nous n’avons pas envie de prendre nous-mêmes en charge la conception, les devis pour les différents corps de métiers, le suivi des travaux, etc…Et avouons-le, han ne sait rien faire de ses dix doigts hormis pianoter sur un clavier d’ordinateur.
Nous avons donc choisi une architecte. Nous sommes en attente des plans, des préconisations…et du budget. Nous allons essayer de vous tenir informés des évolutions des travaux. En attendant, quelques photos de notre maison, sucrée maison…en l’état.














jeudi 7 août 2014

Certains enfants n'ont peur de rien


Si l’homme descend du singe, Padafive est encore dans le cocotier. On se demande d’ailleurs si elle n’a pas su grimper, se hisser, escalader avant même de savoir marcher debout ! Tous les enfants explorent le monde à leur manière et à leur rythme. Entre ceux qui ne sortent pas du carré de tissu sur lequel on les a posés, entre ceux qui explorent à distance respectable avant de se retirer à la moindre crainte, ceux qui s’approprient leur espace tranquillement mais avec stratégies et plans d’attaque bien conçus, nos différents padawans ont tous suivi des chemins différents.
Mais là ! c’en est épuisant ! Soit elle fait tout le bruit possible et imaginable soit on ne l’entend pas. Et si vous ne l’entendez pas…inquiétez-vous ! « Elle est où Padafive ? », si à cette question, personne n’a de réponse immédiate…il est temps de s’en préoccuper sérieusement.
 
Quelques exemples ?
Petit séjour en Normandie chez des amis. Les enfants s’éparpillent gaiement dans les pâtures, les étables ou se vautrent devant la télé. Padafive se lance dans son activité favorite, l’ouverture de tous les placards, l’escalade de tous les tabourets de bar en passant par la poussette, etc… et d’un seul coup…plus de son, plus d’image. « Euh, elle où Padafive ? », « je ne sais pas ». Vite, cherchons. Et bien ce petit être bougeant n’avait rien trouvé de mieux que d’escalader la moto de nos invités. Une petite moto, hein ! Et une moto qui bascule, ça fait lourd. De un.
 
Repas de famille à la maison. La sœur de han solo devient blême et semble très, mais très inquiète. Que passa ? Oh, ben Padafive avait décidé d’aller voir le monde d’en haut et avait escaladé la structure du tobogan afin d’observer le paysage. De deux.

 
« Elle est ou Padafive ? », « je ne sais pas, je viens de finir de laver la véranda ». Tant qu’à faire, Padafive venait de découvrir un nouveau parcours d’obstacles intéressants… Un petit trekking au milieu des chaises posées sur la table.  

 
 
Et ce n’est pas tout mais la liste serait trop longue à dresser. L’avantage avec Padafive est que quand elle est coincée ou ne sait pas se sortir de l’ornière dans laquelle elle s’est fourrée, et bien elle attend et appelle à l’aide. Si bien que Princesse Leia vient de lui apprendre à descendre de son perchoir/tobogan. L'avantage, c'est que l'on sait qu'on peut prendre des photos :)

Je vous passe les escalades du trampoline dans des positions extrêmes, le fait qu’elle y va avec les grands et participent joyeusement aux bagarres et autres pugilats (ce sont des jeux, je vous rassure, on n’élève pas des gladiateurs), que s’assoir dans un canapé normalement, c’est has been. C'est IN de passer par le dossier et les accoudoirs, c’est plus sympa. 2 ans et demi…ca promet. Y a une école du Cirque ou d'escalade dans le coin?